Un film de Maren Ade
Avec Birgit Minichmayr, Lars Eidinger, Hans-Jochen Wagner

Gitti et Chris ont 30 ans et filent le parfait amour dans leur maison de vacances en Sardaigne. Evidemment Chris perd un peu ses cheveux, évidemment Gitti se demande si le temps n’est pas venu de… quoi d’ailleurs ? Lorsqu’ils tombent par hasard sur Hans et Sana, plus brillants, plus sûr d’eux même, en un mot plus heureux, ce fragile équilibre vole en éclat.
Jusqu’où est-on capable de se renier pour sauver son couple ?

Avec un humour subtil et une perspicacité rare, Everyone Else nous conte une histoire d’amour des années 2000, poignante de vérité et de finesse, décrivant sans concession les extrémités et les trahisons auxquelles chacun en arrive pour sauver sa relation. C’est surtout l’occasion de découvrir l’une des figures marquantes de la nouvelle école berlinoise. Pour son deuxième long métrage après L’arbre qui cache la forêt ( 2003 - toujours inédit en France), Maren Ade brosse un portrait d’une saisissante acuité d’un couple de trentenaires partagés entre ses aspirations contradictoires et le vertige de sa liberté. Sa mise en scène vive, sobre et précise, est toute entière concentrée sur la sourde violence des sentiments, un romanesque folk incarné merveilleusement par Birgit Minichmayr.
Ce film a obtenu un succès public en salles en Allemagne.

« Maren Ade confirme qu’elle est une talentueuse portraitiste qui parvient, en observant les fissures d’un couple, à révéler les sentiments qui animent toute une génération, sans la moindre fausse note et sans le moindre écart ou la moindre maladresse de la part des acteurs. Birgit Minichmayr touche véritablement au sublime. Sa sincérité, sa sensibilité extrême et sa faculté à révéler l’âme de son personnage permettent de rendre perceptible et palpable, bien au-delà des frontières de Berlin, toute la détresse émotionnelle d’une génération de trentenaires dont la quête d’identité est tout sauf banale ou insignifiante ». Martin Rosefeldt (Arte- janvier 2009)
« Magistralement assistée par son chef-opérateur Bernhard Keller, la cinéaste réussit un film «tour de force» qui assume entièrement son concept » Pierre Gras (janvier 2011)